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II. Macabre

by Hiverna

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Ulven
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Ulven Supreme folk black metal!
Nothing too much, nothing too less.
Maison Planàterre
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Maison Planàterre Les interventions à la flûte ajoutent au son métal un aspect élaboré, relevé (VR "...Et l'Immortalité", "Le Satyre", "À toi, Venin des Songes", "Hiverna").

Sur les pièces "Âges" et "Folklore Macabre", la structure tantôt Métal Noir, tantôt rock progressif m'ont tenu en haleine.

Les textes et les sonorités incisives sur "Outre-Tombe" , "Le grand Bûcher", "Tous morts, tous pourris" et "Sang" m'ont captivé.

Mon favori, au hasard, l'un de ceux nommé ci-haut. Favorite track: Âges.
robertbretonArt
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robertbretonArt Folk métal qui intègre de façon magistrale le folklore et le métal atmosphérique, comme le montre très bien le Venin des Songes. Favorite track: À toi, Venin des Songes.
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1.
Hiverna 04:49
Hiver C’est ici le commencement de tout Le néant pur et béant De la blancheur d’une vision enneigée, Aux confins d’une pénombre glacée. Nostalgie Et ses relents d‘humeur, Ces incessants Tic Tac Ponctuant nos biens comme nos maux, Nos yeux comme nos os. Amertume C’est ici la fin de tout, l’éveil, Où comprend notre folie D’où elle naquit, jadis; Des flammes d’un engouement Terrestre et misanthrope, Un oubli de la splendeur des hommes Et de leurs immondices.
2.
Le Satyre 05:12
Sombre héraut de l’ivresse, Il vint déchirer les ombres De sa mélopée crue et trouble. De ses airs turgescents Coulent la folie et la mort, L’hêtre et le chêne, Le vivant comme le mort. Sirupant chaque lueur, Ses flutes enchevêtrent le vif, Le traquent et le tordent Sous le poids d’une fin rouge et délicieuse. Ses membres sonores S’enivrent et se rompent Aux vertèbres chancelantes De ces derniers guerriers malades, Ces êtres si parfaits.
3.
Malice 04:34
Arpentant les âmes, Cette alliée du vil, du fourbe, Prépare son coup final, La symphonie malicieuse, L’hymne qui tous les mènera au gouffre Dans la souffrance la plus brute, Les sanglots les plus tordus. Son avènement approche, Le Mal frissonne et danse. Tout, sa poigne fera rompre, bruler, tordre, râler. Tout, son œil fera plier, paitre, noircir, ramper. Le sang devra bouillir Le ciel devra mourir Les cendres étoufferont les morts Et les vivants les mangeront. Du soleil viendront les pestes, De l’eau les courroux, Le vent se fera lame Et la terre crachera ses monstres. La sylve enchevêtrera, Les fauves dévoreront Les pluies creuseront Et tous, la Fin, verront. Son rire éclate sur les têtes, nous voilà face à la Grande Fin. Tout, sa poigne a fait rompre, bruler, tordre, râler.
4.
Boréal 04:42
Sang et mer sont cois et clos Sous la crasse des sombres aubes Où tous fluides se font Crystal Où toutes vies sont froides et terminées. Sortent pleurs et cris de glace Des lointains palais de givre L’étreinte de la froidure Ronge sans cesse et vide les veines.
5.
À l’aube déchirante L’air emporte un monde, De fumets et fumées. Le Bucher sur la place Brule les carcasses Des êtres à oublier. Mais ces exhalaisons Ne sont pas du sage, Ni du vif, du sain, du bon. Sont-ce du cupide, Du fou, du riche, Du pauvre d’esprit Qu’elles s’échappent en rampant ? Force est d’accepter L’olfactif ne ment, Et par cette matinée Le monde renaît du feu ardent. Le peuple s’est éveillé Et par le Grand Bucher Il créa aussitôt Le souffle du renouveau.
6.
Toi qui par ondées nous saisit de mort ; Toi qui sans vergogne crache en notre œil endormi. Toi qui pardonne comme vole, Toi qui fredonne comme viole. Toi qui enfanta le malsain, Toi qui exhala le lugubre, Toi qui te ris du prix à payer, Puisses-tu hâter notre long trépas.
7.
Sang 04:47
Que d’êtres vides, que d’êtres laids. La grange s’enflamme, leur chair avec elle. Tes brebis, berger, ne reviendront pas. Les doigts desquels j’enfonce dans leur crasse Leurs yeux brouillés, aveugles, Resplendissent de liberté. Car si un jour l’or, le félon ou l’usuel je prends Aveuglément pour dieu, maître ou roi, Folie me graciera d’au cou une lame. Que d’êtres pauvres, gaspillés. Leurs cendres reflètent leur vie À servir le faux. Animosité pour le rien, Suffocation. Ils balbutient parmi les flammes et m’exaspèrent. Que d’êtres morts. Carcasses dépareillées et disparates. Je patauge en leurs fluides consumés, contemplatif. Leur trépas est un sanglant hommage, une salvation. Les échardes me plaisent autant que les débris de leur dentition, Faisant couler de mes pieds mon sang, Celui en qui j’aurai éternelle reconnaissance, Vivant comme Mort.
8.
Outre Tombe 02:22
De sa gorge morte, Le râle posthume brûle Du feu Moribond, Du flambeau des ensevelis. Rejet des tombeaux, La charogne prend pied Vide du fluide ses orbites, Et s’éprend d’un rire mortuaire, libérateur. Sa nouvelle mort est une naissance Il se meut, voit, sent, Entend et dévore. Il crie et dévore. Tout lui est vain, Tout lui est pur plaisir, Son corps pourri Se complait tel le roi, l’ange. Toujours dévorant, Son appétit se fait gouffre Et tant y passent les ombres Que les sourires et les pleurs. Alors même que son propre tombeau Se vu dégluti, La flamme en son sein mort se figea. Il resta ainsi, mort parmi les vivants, Immobile, Triste embaumeur De son propre nid funèbre.
9.
Âges 05:08
Nous avons réussi, nous sommes heureux. Le tout est avenant puisqu’il est nôtre. Les astres arborent leur rictus, Sachant que sous ce traître brouillard, Nous ne sommes qu’éphémères.
10.
11.
Par marées ils vinrent, Grands, fiers, avec l’aurore. Pourtant déjà, au couchant, Leur carcasse putride S’évertue à satisfaire Les envies sordides Des rampants carnassiers des souterrains. Tous morts, tous pourris, Ils sombrent dans l’abîme, Ces feu-êtres qu’embaume Sa majesté vaseuse. Ce sol a soif Tellement soif. Il avale par galons Les charognes qu’il avait jadis régurgitées. Tout est si gris, si rouge, Les bouches restent silencieuses Alors qu’elles entrent toutes entières En ce sol gorgé de vie. Tous morts, tous pourris, Ils sombrent dans l’abîme, Qu’ils sont admirables, Tous morts, tous pourris Laissez-moi, majesté, À mon tour, m’y noyer.
12.

credits

released June 6, 2014

Bardunor : Guitars, drums and voices
Doom : Flute
Froidure : Bass

Logo, crest, music, texts & infography by David «Bardunor» Verret
Recording by Bardunor & Froidure in 2012
Mixing and mastering by Ekinox, album released by Oaken Forge
Drum recording and mastering by François C. Fortin
Album written between 2003 & 2006
Violin by : Carolane «Vyvyen» Veilleux
Cover art by : Olivier Villoingt
Pictures by : David «Bardunor» Verret

Cover art & track order update in 2021 for the Digital version and the future LP release.

No politics. Only music.

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Hiverna Québec

Hiverna est une entité forgeant une musique
à la fois sombre et folklorique depuis 2004,
mêlant à un métal franc les murmures trop
souvent ignorés venant des profondeurs du
monde.

S'adressant au preux draveur autant qu'à
l'érudit, ces airs sauront faire vibrer
les coeurs de ceux qui n'oublient pas...
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